mai 2024

Les défis du commerce de centre-ville : la digitalisation

Depuis 2015, la digitalisation des démarches courantes s’est accélérée. Qu’il s’agisse d’effectuer une démarche administrative ou de gérer son compte bancaire, la vie à distance s’impose dans de nombreux secteurs. Y compris pour le commerce.

L’achat sans contact se développe avec les écrans connectés et les paiements sécurisés par internet. À terme, ce sera le premier contact avec un produit, une marque, un service. Pour les biens non périssables ou durables, la majorité des consommateurs qui veulent du choix se rendront sur les places de marché en ligne. Pour le moment, selon la Fédération E commerce et vente à distance, la vente en ligne ne représente que 12,4 % du commerce de détail, mais 34 % dans l’équipement de la maison et la high tech.

Dans ce contexte, le magasin sera moins valorisé. Mais il restera un lieu de découverte des produits et peut constituer une réponse à la complexification des emplois du temps. Les commerçants doivent prendre en compte les évolutions des modes de vie et les demandes de praticité et de solutions rapides par des services de livraison de qualité ou de l’automatisation sur de larges plages horaires..

De nouvelles vocations

Autre tendance, la fréquentation des lieux de commerces évolue vers une activité de plaisir. À l’opposé des processus d’isolement dans les réseaux sociaux, les centres-villes commerciaux peuvent répondre aux besoins de sorties et d’interactions sociales dans lesquels l’achat constitue un élément parmi d’autres. L’attractivité des centres-villes commerçants passe ainsi par leur capacité à générer des expériences agréables que ce soit en solo, en famille ou entre amis.

Ces tendances constituent des leviers de renforcement de l’attractivité des centres-villes commerciaux que les élus doivent s’approprier. Il s’agit d’associer à leur dimension commerciale une fonction de services et de plaisir.

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